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Programme Scientifique

Contribution à la compréhension de la dynamique
des essaims de méduses

La prolifération des méduses qui semble de plus en plus fréquente en Méditerranée entraîne des échouages massifs sur le littoral en été.
Certaines municipalités côtières du pourtour, notamment en France, se préoccupent de ce phénomène récent qui cause le désagrément des usagers des plages. Au-delà de l’impact sociétal, la communauté scientifique y voit le signe d’un déséquilibre de l’écosystème marin méditerranéen. Parmi les causes mises en avant par les chercheurs figurent en particulier le réchauffement climatique, ainsi que l’amenuisement des populations de thons et de tortues marines (leurs principaux prédateurs) qui par le fait sont moins présentes pour contrôler le développement des méduses. Dans une bien moindre mesure certainement, mais en théorie, les déchets plastiques sont également impliqués dans la prolifération des méduses, puisqu’ils contribuent à la mortalité de leurs prédateurs naturels (confusion des sachets et emballages en plastique avec les méduses).

Ainsi, les essaims de méduses rencontrés, dont l’espèce responsable sera identifiée, seront enregistrés, géolocalisés et leur dimension estimée. Les modèles couplant processus biologiques et hydrodynamiques nécessitent notamment des données de cette nature afin de mieux cerner les processus à l’origine des développements d’essaims.

Le LSEET (Université du Sud Toulon - Var) travaille par ailleurs avec ce type d’outils et est impliquée dans un programme spécifique (JELLYWATCH) piloté par l’Observatoire Océanologique de Villefranche-sur-Mer. Sur ce volet de la mission M.E.D, le travail réalisé s’inscrira donc dans le programme JELLYWATCH.
L’intégration des données dans les modèles couplés permettra au final la mise au point d’outils numériques (modèles) rendant possible la prévision à court terme du développement des essaims qui constitue les résultats finaux attendus.